Psykoland

A l'approche des fêtes le calendrier des sorties se réduit un peu mais reste tout de même intéressant, la preuve avec les sorties de la semaine.

On démarre tout de suite avec le film de Luc Besson Arthur et les Minimoys.
Je ne rentre pas dans les détails, tout le monde sait (à grand renfort médiatique) que ce film d'animation comporte des scènes tournées en "live".
C'est tout mignon, féerique et très bien réalisé... Qui plus est Mylène Farmer assure la voix de la princesse Selenia en VF mais vous le saviez déjà, non ?

Hors de prix est la nouvelle comédie qui réunie Gad Elmaleh et Audrey Tautou.
L'histoire semble gentillette et reprend un peu le principe du type qui à pas un rond qui tombe amoureux d'une fille intéressée...
On sait déjà comment ça va se finir mais les amateurs du genre apprécieront.

Plus sérieux, le nouveau film de Tony Scott Déjà vu plonge Denzel Washington dans un film policier atypique puisque ce dernier va utiliser une machine qui lui permettra de voir les évènements du passé.
Tony Scott est habile dans ce genre d'histoire et Denzel Washington un bon acteur, je pense que cela devrait donner un bon résultat.

On termine avec le pacte du sang film fantastique qui m'a un peu fait penser à the craft mais avec 4 mecs.
L'histoire est bien entendu différente avec une histoire de vengence en arrière-plan, mais le film fait trop film pour ados pour être réellement pris au sérieux.

Le choix était fait depuis longtemps pour moi ce sera Arthur et les Minimoys... Et pour vous ? Ce sera quoi ?

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Pendant longtemps, le studio Aardman était réputé pour ses films d'animation à partir de personnages en pâte à modeler le dernier en date étant Wallace et Gromit et le mystère du lapin-garou.
Seulement voilà à l'heure où les films d'animation en image de synthèse sorte d'un studio au rythme moyen d'un film par an il est difficile pour Aardman de faire un film tout les 3 ou 4 ans... Qu'à cela ne tienne, le studio cède à l'évolution numérique.

Mais si le film est en image de synthèse, le style des personnages reste propre à Aardman et on reconnait le style pâte à modeler au détail près avec quelques effets propre à leur ancienne façon de faire. Sur ce point là le film est une réussite car il arrive, par moment, à nous faire oublier que nous sommes face à un film en image de synthèse.
Au niveau de l'histoire Aardman ne prétend pas révolutionner le genre et c'est tant mieux car ce n'est pas le cas. L'histoire est tout de même menée de manière correcte et sans temps mort preuve que le studio maîtrise son sujet.

On reconnait aussi la patte Aardman à cet humour anglais présent durant tout le long du film et aussi de part les petits personnages présent durant tout le film apportant une touche d'humour inattendue.
Ici les personnages en question sont des limaces dont les apparitions font toujours rire et qui reviennent tout le long du film.

Résumons nous, Souris City est la première incurtion du studio Aardman dans l'animation de synthèse et malgré un thème classique le film reste plaisant d'un bout à l'autre sans pour autant révolutionner le genre.
Le point essentiel est tout de même que le studio n'a rien perdu de son style en passant à la 3D et c'est très rassurant pour les productions à venir.

A l'approche des fêtes les sorties intéressantes se révèlent moins nombreuses qu'à l'habitude mais cela ne nous empêche pas de les passer en revue.

On commence par les joyeux manchots de Happy Feet, le jeune Mumble est le pire chanteur qui existe et pour un manchot savoir chanter est primordial.
Ce film réalisé par George Miller (Mad max, Babe) est un véritable carton outre atlantique et semble bien parti pour faire de même chez nous.

Plus franchouillard le nouveau film de Didier Bourdon, Madame Irma, permet à l'illustre inconnu de retrouver son comparse Pascal Legitimus le temps d'une comédie où un cadre fraîchement licencié décide de se travestir en voyante afin de gagner un maximum d'argent.
Le talent des trois frères et du pari sera-t-il à nouveau au rendez-vous ? Espérons le...

On reste en France avec le premier film de et avec Roschdy Zem, Mauvaise foi.
Ce dernier nous raconte l'histoire d'amour entre une juive et un arabe, tout va bien jusqu'à ce que cette dernière tombe enceinte...
Non ce n'est pas un drame mais bien une comédie puisque le ton se veut léger et le tandem Roschdy Zem/Cécile De France craquant à souhait.

On termine sur un film posthume, celui de Robert Altman : The last show.
Comme à son habitude le cinéaste nous propose une pléiade d'acteurs talentueux réuni autour d'un thème, en l'occurence ici la préparation de la dernière d'une populaire emission.
Cela aura, bien entendu, pour but de faire éclater des secrets trop longtemps enfoui...

Et le choix de la semaine sera... Happy Feet ! On va donc swinger avec les manchots mais je mettrai une option sur Madame Irma qui, malgré les mauvaises critiques, pourrait nous renouer avec l'humour des inconnus (à moins que tout ne soit dans la bande annonce ?).
A vous de dire ce qui vous plait cette semaine !!!!!!!!!!

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Après 20 films l'agent secret le plus célèbre du monde se décide enfin à faire peau neuve en reprenant le personnage à ses origines.
Casino Royale était le seul roman de la saga ayant, pour des raisons de droits, été adapté en marge de la license officielle sous forme d'un film parodique ultra kitsch.

2006, les droits du roman reviens aux producteurs de la saga et ces derniers décident que le départ de Brosnan marquera le retour aux sources du héros en adaptant enfin Casino Royale sur grand écran de manière sérieuse.
Après des problèmes et de nombreuses rumeurs, le successeur de Brosnan est trouvé... Son nom est Craig... Daniel Craig !

Dès l'intro du film (dans un noir et blanc de très bon goût) on assiste à la mission qui amènera Bond à devenir agent 00.
Le personnage est sombre, froid, violent... Loin de l'image qu'il nous avait donné depuis tant d'année et pourtant si proche de ce qu'il est dans les romans.

Le tout est adapté à notre contexte mondial actuel et surtout remet les compteurs à zéro, on reprend le personnage à ses débuts et donc on ne doit plus penser à ce que nous avions déjà vu.
Et quand on voit Craig on se rend compte qu'il est à l'aise aussi bien dans les séquences d'action que dans les scènes plus intimiste et il l'est toujours avec un certain flegme qui nous font dire qu'il a parfaitement capté l'essence du personnage... Craig est Bond !

Et pourtant Bond est loin d'être aussi parfait qu'à l'habitude, et pour cause... C'est un 00 qui débute. Il fait donc des erreurs, se fait manipuler, ne réussi pas toujours ce qu'il entreprend... Il est devenu plus humain.
En terme d'histoire l'ensemble est classique mais plutôt bien menée avec de l'action à faible dose mais toujours très spectaculaire.

Tout les acteurs et actrices sont à l'aise dans ce film et on retrouve les classiques bondien (les jolies filles, les décors magnifiques, des cascades impressionantes) adapté à une nouvelle façon d'aborder le personnage.
Bond est donc bien de retour et Martin Campbell ,déjà réalisateur de Goldeneye, pourra se vanter d'avoir réussi à redonner un nouveau souffle au célèbre agent à deux reprises tout en instaurant un nouvel acteur dans le rôle principal.

Loin des excès des films précédent, Casino Royale plaira à tous et peut même prétendre au titre de meilleur film de la saga James Bond depuis bien longtemps.