Psykoland

Histoire de ne pas faire de discrimination voici en image le héros de Ratatouille.

C'est amusant de voir la petite gueguerre que se livre le studio Dreamworks et le studio Disney par film interposé. Sans le vouloir ils sortent régulièrement des films à quelques mois d'intervalle qui utilise le même univers. Vous ne me croyez pas ? Alors que penser de 1001 pattes/Fourmiz, le monde de Némo/Gang de requins ou plus récemment The wild/Madagascar.

Bien entendu les films entre eux n'ont rien à voir et on peut apprécier l'un et l'autre à leur juste valeur. La prochaine similitude aura lieu dans l'univers des rongeurs avec Dreamworks associé aux studios Aardman (Wallace et Gromit) qui proposeront Souris City à la fin de l'année, Disney et Pixar viendront quand à eux avec Ratatouille à l'été 2007.

Souris City (Flushed away en VO) plongera un rat huppé dans les bas fond des égouts, première pour le studio Aardman qui passe à une 3D au look pâte à modeler plutôt réussi. Côté casting Hugh Jackman (X-Men), Ian McKellen (Da Vinci Code, X-Men), Jean Reno, Kate Winslet (Titanic), ...

Donneront leur voix à ce petit univers.

Ratatouille lui jouera la carte inverse puisque nous auront un rat parisien amateur de bonne nourriture et refuse de se nourrir de détritus comme ses amis. Le projet étant entre les mains de Brad Bird à qui l'on doit les indestructibles on peut s'attendre à un bon film.

Souris City ou Ratatouille ? Une chose est sûre les deux semblent bien parti.

Voir la bande annonce de Ratatouille (VF)

Voir la bande annonce de Ratatouille (VO)

Voir la bande annonce de Souris City (VO)

Histoire de se remettre un peu de toutes les grosses sorties américaines que j'ai vu ces derniers temps je me suis rendu dans une salle bien climatisée (pratique par ce temps chaud) pour me divertir un peu face à une comédie française pure souche. J'ai donc décidé d'aller voir le premier film de Dany Boon, la maison du bonheur que ce dernier à tiré de sa pièce la vie de chantier (pour info je n'ai pas vu la pièce en question).

Le titre est bien entendu ironique dans le sens où rien ne va aller durant toute la durée du film, notre personnage principal va acheter une maison et dès lors tout va aller de travers dans sa vie. Le film va alors osciller entre le tragique et le comique, il faut dire qu'un homme surendetté qui cherche tant bien que mal à rénover une maison avec une équipe incompétente dirigée par un agent immobilier pas très clair ça ne prête pas franchement à sourire. Surtout que par moment l'émotion prend le pas sur le rire, mais Dany Boon arrive à enchainer les situations comiques à un rythme assez soutenu. Certes, tout ne fait pas rire mais il arrive toujours à s'en sortir sur le gag qui suit.

Ne perdons pas de vue qu'il s'agit ici de son premier film et pour une première fois il s'en sort relativement bien réussissant son pari premier, à savoir faire rire et divertir. Qui plus est il a su s'entourer de belle manière avec des acteurs parfait dans leur rôle respectif avec bien entendu un clin d'oeil à Daniel Prevost (que j'adore) dont le rôle de l'agent immobilier véreux sied à merveille à l'acteur.

Au final, une première comédie qui marque le début de Dany Boon en réalisateur. Une première fois où il s'en sort très honorablement et on lui souhaite de poursuivre dans cette voie car si la maison ne fait pas le bonheur de son héros le film lui fera sûrement le bonheur de son réalisateur.

Mercredi, le jour traditionnel des sorties ciné avec cette semaine une sélection moins américaine qu'à l'accoutumé mais je vous laisse plutôt jugé par vous même.

On commence par le passager de l'été premier film de la fille de Jean Gabin qui semble être un film plutôt dramatique qui s'intéresse à la vie de plusieurs femmes dont le destin va être boulversé par un homme de passage dans la région. Le film semble classique mais bien mené et bien interprété donc si ça vous tente.

On passe ensuite à un registre plus léger puisqu'il s'agit de la maison du bonheur premier film dirigé et interprété par Dany Boon. Ce dernier utilise sa pièce la vie de chantier comme base à ce premier long métrage où il s'entoure bien puisqu'il partage l'affiche avec Michelle Laroque et Daniel Prevost. Cela semble classique mais cela semble drôle et pour un premier film Dany Boon semble bien s'en sortir d'après les premiers extraits.

Varions les genres en passant à l'horreur d'Isolation, on y parle d'expérience génétique qui tourne mal et comme toujours dans ce genre de film ça va saigner pas mal. Une fois de plus ce film est classique pour le genre qu'il défend (à savoir l'horreur) mais ce sont des fois les recettes les plus classique qui marche le mieux surtout au niveau horreur.

On termine la sélection de la semaine avec American Dreamz qui reste, lui aussi, un classique de la comédie potache américaine puisque confié aux bons soins des créateurs d'American Pie. Ce nouveau film semble tout de même moins porté sur la chose mais reste une comédie typiquement américaine qui pourra selon les goûts plaire ou déplaire. N'empêche que l'utilisation d'un show de type nouvelle star peut être quelque chose de particulièrement divertissant.

Mon choix de la semaine restera aussi classique que l'ensemble de cette sélection puisque je vais me tourner vers la comédie... Française ! Et oui, je pense que la maison du bonheur de Dany Boon semble amusant et c'est pour rire un bon coup que je le choisi.

Maintenant c'est à vous ! Vous iriez voir quoi ?

Enfin le voilà, l'affrontement dont on nous parle depuis le premier film. Les X-Men reviennent pour une ultime (?) aventure avec un nouveau réalisateur, Bryan Singer (parti pour Superman) cèdant sa place à Brett Ratner mais le changement se fait-il sans douleur ?

Au niveau de l'histoire tout suit un prolongement logique des précédents films, un vaccin a été mis au point permettant aux mutants de redevenir humain et d'enfin s'intégrer à la société. Mais les mutants doivent-ils vraiment s'intégrer ou les humains ne devraient-ils pas plutôt les accepter ? D'un côté Xavier et ses X-Men prônent le libre choix de chacun, de l'autre Magneto et ses disciples crient à l'oppression et veulent mettre un terme à la race humaine. Le combat peut commencer.

Le premier constat que l'on peut faire c'est que Brett Ratner sait filmer les scènes d'effets spéciaux de manière très réussie, par contre il y a une chose qu'il n'arrive pas vraiment à gérer... C'est les personnages et leurs évolutions au sein de la trame principale. A force de vouloir développer plusieurs histoires, Ratner se perd un peu et devient confus ne sachant pas comment enchainer les histoires entre elles et peut être aurait-il dû se recentrer sur une seule histoire unique. Seulement voilà, Ratner veut parler de Jean Grey/Phoenix, le triangle amoureux Iceberg/Malicia/Shadowcat, ...

Un choix comme un autre mais on ne peut s'empêcher de se demander comment Bryan Singer s'y serait pris. De même, certains nouveaux mutants introduit dans ce nouvel opus ne servent vraiment à rien. Je pense en tête à Archangel dont les apparitions se comptent sur les doigts d'une main et qui n'intègre même pas les X-Men (dans le film). Plutôt que de chercher à en ajouter des nouveaux, Ratner aurait dû se concentrer sérieusement sur ceux qu'il avait déjà sous la main.

C'est donc un résultat en demi-teinte que ce nouveau X-Men nous propose. Les acteurs font de leur mieux mais le réalisateur s'éparpille un peu trop au point de perdre les néophytes. Le résultat offre tout de même un film à grand spectacle qui se laisse voir, mais n'arrivant pas à la cheville du second opus.