Psykoland

Histoire de se remettre un peu de toutes les grosses sorties américaines que j'ai vu ces derniers temps je me suis rendu dans une salle bien climatisée (pratique par ce temps chaud) pour me divertir un peu face à une comédie française pure souche. J'ai donc décidé d'aller voir le premier film de Dany Boon, la maison du bonheur que ce dernier à tiré de sa pièce la vie de chantier (pour info je n'ai pas vu la pièce en question).

Le titre est bien entendu ironique dans le sens où rien ne va aller durant toute la durée du film, notre personnage principal va acheter une maison et dès lors tout va aller de travers dans sa vie. Le film va alors osciller entre le tragique et le comique, il faut dire qu'un homme surendetté qui cherche tant bien que mal à rénover une maison avec une équipe incompétente dirigée par un agent immobilier pas très clair ça ne prête pas franchement à sourire. Surtout que par moment l'émotion prend le pas sur le rire, mais Dany Boon arrive à enchainer les situations comiques à un rythme assez soutenu. Certes, tout ne fait pas rire mais il arrive toujours à s'en sortir sur le gag qui suit.

Ne perdons pas de vue qu'il s'agit ici de son premier film et pour une première fois il s'en sort relativement bien réussissant son pari premier, à savoir faire rire et divertir. Qui plus est il a su s'entourer de belle manière avec des acteurs parfait dans leur rôle respectif avec bien entendu un clin d'oeil à Daniel Prevost (que j'adore) dont le rôle de l'agent immobilier véreux sied à merveille à l'acteur.

Au final, une première comédie qui marque le début de Dany Boon en réalisateur. Une première fois où il s'en sort très honorablement et on lui souhaite de poursuivre dans cette voie car si la maison ne fait pas le bonheur de son héros le film lui fera sûrement le bonheur de son réalisateur.