mar 1 sep 2009

Cinéma

Là-haut : L'avis !

01 09 2009

Comme vous l'avez constaté hier je n'ai pas mis d'article en ligne par manque de temps, mais je vous rassure je reprend aujourd'hui.
Et je continue de rattraper mon retard dans les critiques et je vous propose de lire celle qui concerne Là-haut le petit dernier des studios Pixar.

Que ce passe-t-il là-haut ?

Petit coup d'œil sur le pitch du film.
Quand Carl, un grincheux de 78 ans, décide de réaliser le rêve de sa vie en attachant des milliers de ballons à sa maison pour s'envoler vers l'Amérique du Sud, il ne s'attendait pas à embarquer avec lui Russell, un jeune explorateur de 9 ans, toujours très enthousiaste et assez envahissant... Ce duo totalement imprévisible et improbable va vivre une aventure délirante qui les plongera dans un voyage dépassant l'imagination.

Pixar aime surprendre

Pixar est bien le studio qui n'est jamais là où on est en droit de l'attendre. A chaque fois on se demande ce qu'ils vont nous sortir comme nouveau long métrage mais on sait déjà qu'on sera surpris.
Quand on nous dit qu'ils vont faire un film sur un poisson clown, un robot ne sachant dire que son nom, un rat cuisinier, ... A chaque fois on se dit que le film n'arrivera jamais à tenir sur la longueur et à chaque fois on a eu tort !
Alors quand le nouveau film nous parle d'un vieux papy qui va partir à l'aventure dans une maison qui vole, on sait que l'on peut être sceptique mais on sait déjà qu'ils arriveront une fois de plus à nous faire aimer ce personnage et ce nouveau film.

L'art et la manière de s'y prendre

Tout d'abord il faut que l'on s'attache à ce personnage et pour cela le film à la bonne idée de nous retracer rapidement sa vie au travers d'une histoire rapide qui part de son enfance jusqu'à ses 78 ans.
Et rien que dans ce petit bout de vie on a droit à des sourires et une émotion certaine sur la fin, et à partir de là on ne peut plus rien faire puisque le film a réussi à nous rendre ce personnage attachant.
Démarre enfin le film à proprement parlé, on y voit le classique petit vieux qui refuse de céder sa maison à des promoteurs qui ne pensent qu'aux profits et aux immeubles qu'ils pourront construire sur ce terrain.
Sans rentrer dans le détail, Carl va donc décider de partir en Amérique du sud pour réaliser le rêve de sa femme et pour ce faire il va faire voler sa maison pour y parvenir. C'était sans compter sur le jeune Russell qui tel un passager clandestin va faire partie de l'aventure bien malgré lui.

Univers onirique et fantastique

Dès lors on va se retrouver dans un univers à part et un peu à part avec une aventure qui semble sortie de nulle part et qui pourtant ne parait pas incohérente à aucun moment.
On a pourtant des oiseaux géants, des chiens qui parlent, un explorateur fêlé, ... Tout ceci pourrait paraitre aberrant ailleurs mais pas dans un Pixar !
Tout s'emboite à merveille et à aucun moment on ne s'ennuie dans cet univers unique, bien entendu comme d'habitude les bons sentiments font surface et derrière la carapace du vieux grincheux on s'aperçoit qu'il y a un cœur qui bat.
N'oublions pas que nous sommes dans un film Pixar et que Disney est derrière après tout.

Une voix de choix

Pour la VF Carl a tout de même droit à une voix et pas n'importe laquelle puisque c'est Charles Aznavour qui donne de son timbre pour donner vie au vieux Carl...
Le chanteur ayant dit qu'il s'agissait là d'une première expérience dans ce domaine on ne peut être qu'impressionné qu'il s'en sorte aussi bien. On reconnait bien sa voix mais on en fait rapidement abstraction au bout d'un moment pour ne plus voir que Karl.
Les autres voix sont moins prestigieuse mais reste des noms connus du doublage et eux aussi font un boulot formidable comme toujours.
Petit mot sur la 3D (puisque j'ai vu le film en 3D) et là encore je suis impressionné par cette dernière qui renforce au mieux les perspectives et les différents champs que l'on peut avoir suivant les scènes.
Ayant vu l'âge de glace 3 quelques mois avant je peux dire que Disney/Pixar semble mieux maîtriser la 3D que ces dernier puisque le résultat me semblait plus convaincant. Cela n'est que mon avis sur le sujet bien entendu et avec ou sans 3D le film reste une belle réussite.

Encore gagné !

Après le rat cuisinier on peut donc rajouter le vieux grincheux et ses ballons dans la longue liste des succès du studio Pixar, et quelque chose me dit qu'ils ne vont pas s'arrêter en si bon chemin.
Donc tout ce que je peux dire c'est que Pixar doit continuer à nous surprendre car pour le moment tout leurs films sont des réussites et j'espère bien que cela continue encore très longtemps.