ven 24 avr 2009

Musique

David Courtin

24 04 2009

Pour une fois on va s'éloigner de ce qui sort dans les bacs et s'intéresser à un artiste indépendant que j'aime beaucoup... J'ai nommé David Courtin.

C'est qui celui là ?

Pour une fois je vais reprendre un article qui résume très bien le bonhomme, cet article a été rédigé par Bernard Paul pour L’INSTANT-Hebdo.

David Courtin n’est rien.
Trop Rock pour de la Pop, trop Pop pour de l’Electro, trop Electro pour de la chanson Française, trop Chanson Française pour du Rock…

Déjà, on ne comprenait pas grand chose à son précédent opus, sur la pochette duquel l’individu fanfaronnait au volant d’une décapotable, affublé d’une paire de lunettes de soleil que même Sarkozy n’oserait pas porter. David Courtin est pourtant loin d’être milliardaire, si l’on en croit les ventes de l’objet plus que confidentielles… A côté de lui, les Ogres de Barback font figure de nantis. C’est le genre de type qu’on imagine plutôt à la terrasse d’un bistrot wi-fi parisien (pas trop loin de l’agence ASSEDIC) pianotant sur son portable afin de caser ses « œuvres » sur Deezer ou iTunes. L’espoir d’en vendre quelques-uns suffit à faire vivre cet individu, qui plus est à vos crochets.

Pire, il récidive ! Envers et contre tout, il commet aujourd’hui un nouveau « chef d’œuvre » au titre rien moins auto-proclamé que « Bombasse ». Fini, les Ray-Ban et le « bling bling » à deux Euros. On y voit le gandin sortir de la piscine, dans son plus simple appareil, (rassurez-vous, il est coupé aux épaules) le minois resplendissant comme un lendemain de cuite. Béni soit Photoshop…

Une pochette à l’image des quatre chansons qu’elle contient : sous l’apparence de cette musique assourdissante que l’on martèle dans les discothèques et qui se contente généralement de décerveler la jeunesse, David Courtin distille des textes effrontés, cyniques en diable, dans lesquels nos valeurs traditionnelles sont littéralement bafouées. On y croit plus à rien… « Où est ma bombasse, Marie pleine de grâce je me sens seul », « L’amour est un cercueil à deux compartiments », « On dit qu’il rend aveugle et qu’y rêver rend sourd » et autres aphorismes dont je vous fait grâce. Mieux vaut encore pour nos jeunes écouter les navrantes confessions de Diams ou Vitaa que de subir cet entrisme pernicieux, dont l’apparente festivité cache un bouquet de fleurs du mal ! Ses mélodies sont des serpents qui dansent ! Ses arrangements lascifs sont propices à la transe, à la fornication, au vice, aux sept péchés capitaux !Pour l’instant, son public tient plus de la secte déjantée que du mouvement de masse, et l’orage est encore loin. Mais prenez garde ! La musique de David Courtin contient en germe tous les éléments d’un véritable raz-de-marée à venir et je gage que d’ici peu votre petit dernier fredonnera malgré lui «Trop d’amour tue l’amour »…

Et il chante quoi ?

Vous l'aurez compris c'est un sacré personnage que ce David Courtin et pourtant ses mélodies et ses textes ont su trouver preneur en ma personne puisque j'ai déjà acheté les deux premiers CD 4 titres qu'il a sorti.
Il s'agit de Célibataire et du plus récent Bombasse... 4 titres c'est court et pourtant on accroche assez vite, il suffit de les écouter pour s'en convaincre et ça tombe bien puisque Deezer va vous permettre de découvrir les 8 titres de cet artiste atypique qui mérite d'être découvert.
Et pour en savoir plus je vous invite à vous rendre sur le site officiel : http://www.davidcourtin.com/

Passez un bon week-end avec les chansons de David Courtin et rendez-vous lundi !