Psykoland

Dreamworks ne nous avait pas encore fait un film sur des monstres contrairement à son concurrent direct (Pixar) mais cette erreur vient d'être réparée puisque Monstres contre aliens débarque dans les salles.

De quoi ça parle ?

Petit résumé...
Le jour de son mariage, la jeune Susan Murphy reçoit sur la tête... une météorite qui la transforme en un monstre de plus de 20 mètres. L'armée entre promptement en action, neutralise la géante et l'incarcère dans une prison top secrète. Rebaptisée Génormica, Susan fait connaissance avec ses compagnons d'infortune : le brillant Dr Cafard, à tête d'insecte, l'hybride macho de singe et de poisson appelé Maillon Manquant, l'indestructible et gélatineux BOB et le gigantesque Insectosaure.
L'heure de la délivrance ne tarde pas à sonner pour tous ces Monstres, car voici qu'un mystérieux et maléfique robot, échu d'une lointaine galaxie, se pose sur notre planète et se met à y causer de sérieux dégâts. Le Président, cédant aux pressions du général Putsch, décide alors d'enrôler les Monstres pour contrer les envahisseurs et sauver le monde civilisé d'une destruction imminente...

Monstres...

Je le disais plus haut Dreamworks n'avait pas encore son film de monstres à lui, mais il ne fallait pas refaire dans la redite par rapport à la concurrence et c'est donc sur une approche totalement différente que ce film se base.
Ici on le sent dès le début c'est le film de série Z des années 50/60 qui est pris comme modèle, d'ailleurs si l'on y regarde de plus près l'ensemble des monstres trouve un pendant cinématographique célèbre que ce soit la femme de 50 pieds, l'insecte à taille humaine (la mouche), le tas gélatineux (le blob) ou l'homme poisson (la créature des marais).
Mais ici contrairement aux films qui servent de modèle les monstres sont plutôt drôle et même très sympa, et en plus ils sont là pour nous aider ce qui tombe plutôt bien puisqu'un alien va décider d'envahir la Terre.

Une solution monstre

L'histoire tournera pas mal autour de Susan, pauvre terrienne qui devient malgré elle une géante de plusieurs mètre de haut. Rapidement elle intègrera la cellule des monstres se trouvant sous la direction d'un général W. Putsch...
Rapidement on se rend compte que le film est une joyeuse dérision de tout ces univers de monstres et de SF réuni dans un seul et même film, chacun des monstres possède une personnalité propre qui donne lieu à différentes situations comiques qui fonctionnent plus ou moins bien.
Là encore le film joue sur différentes lectures comique d'une même situation, on pourra donc y voir des références à des films, des situations ou même des personnages réels...

Histoire classique

En terme d'histoire on ne pourra pas dire que le film révolutionne le genre puisque l'on a droit à une histoire plutôt basique dans l'ensemble. Pourtant le tout est bien mené et il n'y a aucune fausse note dans la partition.
Parlons un peu du casting vocal, si la V.O. possède Reese Whiterspoon, Hugh Laurie ou encore Kiefer Sutherland du côté de la V.F. nous aurons droit à Louise Bourgoin, Stéphane Freiss et Julien Doré.
En terme de doublage il n'y a rien à redire puisque j'ai trouvé que pour la V.F. ce n'était pas si mal que ça et l'intervention de Julien Doré reste assez faible sur la durée pour être vraiment jugée. Par contre on retrouve Patrick Bethune le doubleur officiel de Kiefer Sutherland pour le personnage du général Putsch, comme quoi parfois on a droit au doubleur officiel de l'acteur concerné.

3D ou pas ?

Un petit mot sur la 3D puisque ce film est censé être le premier réalisé entièrement en 3D et il me semblait logique de profiter d'une projection numérique en 3D pour ce film.
Seulement voilà il semblerait que Dreamworks soit un peu trop près de ses sous car si pour Volt Disney a reversé une partie du prix des places, la firme de Shrek a décidé de faire payé le tarif plein pot aux cinémas quitte à ce que ces derniers rognent sur leurs marges pour offrir un tarif acceptable aux spectateurs.
Des grandes chaînes (dont fait parti le cinéma près de chez moi) a décidé de "boycotté" la version 3D pour ne diffuser qu'une version numérique classique mais d'autres grands groupes (Pathé, Gaumont) le diffuse en 3D...
Pour ma part je ne pourrai donc pas vous vanter les mérites de la 3D sur ce film puisque je n'ai pas pu le voir dans cette version.

Pourtant...

Si d'après ce que j'ai lu la 3D est impressionnante, il ne faut pas bouder le film dans sa version "classique" pour autant car ce dernier reste tout de même très amusant et j'ai même trouvé qu'il s'agissait là d'un bien bel hommage aux films de monstres des années 50/60.
Qui plus est le film semble avoir lancé là une nouvelle franchise qui permettra à Dreamworks de jouer avec ses monstres pour quelques films ou au moins pour une suite.
Espérons simplement que la prochaine fois Dreamworks aura la décence de ne pas être trop près de ses sous quand l'argument de la 3D reviendra sur le tapis...

Bande annonce

Et comme toujours une petite bande annonce du film pour terminer cet avis.