Psykoland

Cela fait un moment que je n'avais plus donné mon avis sur des films à l'affiche.
C'est pour cela qu'aujourd'hui je vous propose de découvrir mon avis sur le dernier James Bond en date : Quantum of solace.

C'est quoi l'histoire ?

Même s'il lutte pour ne pas faire de sa dernière mission une affaire personnelle, James Bond est décidé à traquer ceux qui ont forcé Vesper à le trahir. En interrogeant Mr White, 007 et M apprennent que l'organisation à laquelle il appartient est bien plus complexe et dangereuse que tout ce qu'ils avaient imaginé...
Bond croise alors la route de la belle et pugnace Camille, qui cherche à se venger elle aussi. Elle le conduit sur la piste de Dominic Greene, un homme d'affaires impitoyable et un des piliers de la mystérieuse organisation. Au cours d'une mission qui l'entraîne en Autriche, en Italie et en Amérique du Sud, Bond découvre que Greene manoeuvre pour prendre le contrôle de l'une des ressources naturelles les plus importantes au monde en utilisant la puissance de l'organisation et en manipulant la CIA et le gouvernement britannique...
Pris dans un labyrinthe de traîtrises et de meurtres, alors qu'il s'approche du vrai responsable de la trahison de Vesper, 007 doit absolument garder de l'avance sur la CIA, les terroristes et même sur M, afin de déjouer le sinistre plan de Greene et stopper l'organisation...

Son nom est Craig, Daniel Craig

Et il reprend le rôle pour la seconde fois après l'excellent Casino Royale, et puisque la série reprend depuis le début on poursuit sur cette même lancée ce qui n'est pas un mal loin de là.
Tout d'abord l'histoire reprend là où nous avions quitté James, soit après avoir mis la main sur le mystérieux M. White. Cela va permettre au MI-6 d'apprendre l'existence d'une mystérieuse organisation dont le but n'est pas franchement la paix dans le monde. Exit le S.P.E.C.T.R.E. qui avait fait les beaux jours de notre célèbre agent dans les années 60 et bonjour à l'organisation Quantum (d'où le titre).
Toujours dans l'optique de renouveau de la série on remarque assez vite que l'organisation est au fait du contexte actuelle et que cette dernière se veut moins caricaturale et plus impitoyable.
Cet accès de réalisme est tout à l'honneur d'une série qui retrouve un second souffle qui n'a pas disparu avec ce nouveau volet.

Bond envers et contre tous

Et Bond est toujours tête brûlé et n'est pas encore l'agent secret parfait que l'on avait vu jusqu'ici, les petits détails forgeant le personnage et son caractère se glissant subtilement dans l'histoire.
La relation du personnage avec M. est également plus détaillée et on apprécie à sa juste valeur de voir que Judi Dench prendre de plus en plus d'importance au fil des films.
Le renouveau semble en effet apporté plus aux relations des personnages tandis que les gadgets sont plus discret et moins tape à l'oeil, ce qui est encore une fois une bonne chose.
Mais ce n'est pas parce que les gadgets ne tiennent plus le haut de l'affiche que Bond perd ses classiques, les belles voitures, les belles James Bond Girl, le méchant bien méchant, de l'action impressionnante, ... Le cocktail classique des James Bond reste le même sur la forme même si le fond est bien plus travaillé.

Nouveau réalisateur

Martin Campbell ayant assuré une nouvelle fois la transition d'acteur il laisse les commandes du nouveau Bond à Marc Forster, et si ce dernier a bien compris le style du nouveau Bond il semble plus adepte de l'action caméra à l'épaule.
Si le film dans sa globalité n'en souffre pas les scènes d'action semblent brouillonne et très difficile à suivre, pour tout vous dire la scène d'ouverture est trop hachée avec une image qui secoue dans tout les sens. Et c'est le cas dans une moindre mesure pour toute les scènes d'action du film (quoi qu'à la fin ça va mieux) et c'est d'autant plus dommage que l'on avait pas vu ce problème dans Casino royale.
Une approche trop réaliste ? Un réalisateur qui a voulu trop bien faire ?
Quoi qu'il en soit l'action est un peu gâché par la réalisation et on est heureux que le reste du film ne soit pas à cette image.

La french touch

Les acteurs français dans James Bond ce n'est pas une première mais c'est toujours plaisant de voir un frenchy dans le rôle du bad guy, et ici c'est Mathieu Amalric qui hérite du rôle de Dominic Greene. A première vue on l'image mal en méchant mais je vous assure qu'il est terrible dans ce rôle, son regard est incroyable et on ressent bien qu'il ne plaisante pas.
Olga Kurylenko et Gemma Arterton jouent le rôle des James Bond girls dans ce film, on l'avait compris depuis quelques films les girls ne sont plus des potiches sans cervelles mais savent se prendre en main et elles ne dérogent pas à cette règle.
Et puis elles apportent un peu de charme dans ce monde d'espionnage.

Un bon(d) cru

Sans atteindre le niveau de l'excellent Casino Royale ce nouveau James Bond arrive tout de même à suivre les traces du renouveau du personnage tout en préparant au mieux la trame pour les histoires à venir.
Si le fond reste réussi on regrettera simplement la mise en scène des scènes d'action, difficile à suivre et qui risque d'en perdre plus d'un.
Et puisque nous en sommes aux points noirs, soulevons rapidement le générique dont le titre Another way to die est probablement le plus mauvais titre de toute la saga (5 minutes à l'entendre c'est dur).
C'est tout ce qui me vient à l'esprit pour l'instant, pour le reste si vous aimez Bond vous aimerez ce nouveau film.

Bande annonce

Comme toujours un rapide aperçu du film au travers de sa bande annonce.