Psykoland

Comme chaque année, Pixar nous revient avec un nouveau long métrage.
Et dans le film de cette année nous allons nous intéressé à un petit robot prénommé Wall·E.

Il était une fois...

Tout d'abord un petit aperçu de l'histoire.
Faites la connaissance de WALL-E (prononcez "Walli") : WALL-E est le dernier être sur Terre et s'avère être un... petit robot ! 700 ans plus tôt, l'humanité a déserté notre planète laissant à cette incroyable petite machine le soin de nettoyer la Terre. Mais au bout de ces longues années, WALL-E a développé un petit défaut technique : une forte personnalité. Extrêmement curieux, très indiscret, il est surtout un peu trop seul...
Cependant, sa vie s'apprête à être bouleversée avec l'arrivée d'une petite "robote", bien carénée et prénommée EVE. Tombant instantanément et éperdument amoureux d'elle, WALL-E va tout mettre en oeuvre pour la séduire. Et lorsqu'EVE est rappelée dans l'espace pour y terminer sa mission, WALL-E n'hésite pas un seul instant : il se lance à sa poursuite... Hors de question pour lui de laisser passer le seul amour de sa vie... Pour être à ses côtés, il est prêt à aller au bout de l'univers et vivre la plus fantastique des aventures !

Avant toute chose... Presto !

Je vais la jouer très Pixar en ne débutant pas mon avis par le film en lui-même mais par le petit amuse-bouche que Pixar se plait à nous présenter avant chacun de ses longs métrages.
Cette année le court qui ouvre la séance se nomme Presto et met en scène un magicien mais surtout son lapin qui semble ne pas trop apprécier de sauter un repas.
Dans la plus pur tradition des cartoons court à la Tex Avery vous aurez droit à une succession de gags qui mettrons à mal le pauvre magicien. Aucunes paroles nécessaires ici et tout est purement visuel. Un bonheur qui permet de bien se mettre dans l'ambiance avant d'attaquer le film, en tout cas la séance commence bien et j'espère que Presto sera repris (comme c'est toujours le cas) sur le futur DVD de Wall·E.

Wall·E sauveur de la Terre

Dis comme ça je me doute bien que je ne suis pas très crédible et pourtant. Le film nous place plusieurs centaines d'années dans le futur, apparemment l'homme n'a pas été en mesure de freiner la pollution rendant ainsi la planète inhabitable.
Alors que tout le monde est parti vivre dans l'espace en attendant des jours meilleurs, des petites unités Wall·E sont en charge de nettoyer la planète... C'était en tout cas le plan puisqu'au final il ne restera plus qu'un Wall·E pour nettoyer la Terre...
Mais celui qui reste est différent, il se révèle curieux et relève plus de l'humain que du robot. On le voit ainsi dans son train-train quotidien... Il se lève, recharge ses batteries et nettoie la planète avant de rentrer chez lui après une journée de boulot.
Avec un petit cafard pour seul compagnon, notre petit Wall·E se sent bien seul... Mais un jour un robot baptisé Eve va venir sur Terre et Wall·E va se rapprocher de cette nouvelle venue...

Pixar ecolo

Je ne dirai rien de plus pour ne pas trop en révéler sur le film mais une chose est sûre, Pixar nous délivre ici un film qui prend des accents écologiques de tout les instants. Il suffit de voir les différents plans pour s'en apercevoir, la Terre entourée de satellites hors d'usage, les villes croulant sous les détritus, ...
On ne va pas dire que les plans sur Terre soient parmi les plus beau de Pixar, au contraire ils cherchent à nous montrer la Terre telle qu'elle risque de devenir si nous n'y prenons pas garde.
Mais ne vous inquiétez pas, sans en dire trop, tout ne se passe pas uniquement sur la Terre.

Wall·E & Eve

Les robots ça ne s'exprime pas beaucoup et ici point d'exception à la règle, dans sa première partie le film se contentera donc des rares petits mots que nos 2 robots voudront bien prononcer.
Cela permet à Pixar de relevé un défi d'autant plus grand, essayer de faire rire et nous attendrir sans passer par le dialogue. Tout se joue alors sur les expressions, les bruitages, les situations, ... Et de ce point de vue là Pixar prouve qu'ils peuvent nous intéresser avec n'importe quoi.
On y croyait pas sur les rats et Ratatouille est arrivé, pour Wall·E c'est la même chose. Même sans dialogue complexe, le film arrive à nous faire rire et nous émouvoir sans aucun problème. Pour tout avouer, ils ont même réussi à rendre attendrissant le petit cafard c'est dire !
La seconde partie du film contient, quand à elle, un peu plus de dialogue mais cela ne gâche rien du tout bien au contraire.

Wall·E et Wall·R, les deux font la paire

Et du dialogue il en faudra bien un peu pour donner un sens à cette histoire, puisqu'il y a bien une trame sur l'ensemble du film. Une trame une fois encore assez écologique mais qui n'est pas dénuée de charme.
Bien entendu chez Pixar/Disney tout finira bien et tout le monde sera heureux (le contraire eut-été étonnant) mais ce qui pourra à la rigueur en rebuter certains c'est l'amour entre nos deux petits robots.
On pourra entendre des trucs du style Deux robots ne peuvent pas s'aimer, ce à quoi je répondrai une seule chose... C'est un film d'animation !
Ce film est avant toute chose une belle histoire qui est là pour faire ressortir notre âme d'enfant et on est pas là pour se poser des questions métaphysiques sur l'amour chez les robots.

Pixar 2008

Le Pixar 2008 est donc une réussite qui mérite le détour, les robots sont vraiment amusants et Wall·E vraiment attachant.
En plus il y a le petit message écolo en prime qui est la bienvenue.
Encore une bonne année pour Pixar en attendant de voir ce qu'ils nous réservent pour 2009...

Wall·E en image

Voici la bande annonce du film.