mar 22 avr 2008

Cinéma

Sans arme, ni haine, ni violence : L'avis !

22 04 2008

Jean-Paul Rouve qui passe à la réalisation ça mérite le détour, quand en plus on sait qu'il s'attaque à l'histoire d'Albert Spaggiari on est encore plus curieux du résultat.
C'est donc avec curiosité que je me suis rendu en salle pour voir le film et c'est ici et maintenant que je vous livre mes impressions sur le sujet.

Petit résumé du film :
Appréhendé en 1977 pour avoir conçu, organisé et réussi le célèbre casse de Nice, Albert Spaggiari s'évade du bureau du juge d'instruction. Pendant des années, il va rester insaisissable, résistant à toutes les tentatives de la police.
Au cours de sa cavale fabuleuse en Amérique du Sud, il multiplie les rencontres avec des journalistes, fait des photos en forme de pied de nez facétieux au public français.
Vincent, reporter, réussit à l'approcher pendant quelques jours dans une ville d'Amérique du Sud et découvre un être qui n'a rien à voir avec le grand banditisme, une sorte de Cyrano de Bergerac, généreux et fauché, souffrant de ne pas profiter davantage de sa gloire, looser grandiose, vantard plein d'humour et de contradictions mais qui reste traqué par la police française.

Albert Spaggiari est un personnage assez atypique, auteur du casse du siècle à Nice en 1976 cet homme n'avait qu'un but dans la vie... Être une star !
Ce personnage n'est pas forcément le chic type que l'on pourrait croire et l'homme possède de nombreuses parts d'ombre.
Pour Jean-Paul Rouve ce n'est pas ce côté qu'il souhaite voir, mais plutôt le côté grand guignol du personnage... On le sent l'acteur, qui pour le coup est également réalisateur, rêvait de ce personnage et ce plaisir de l'interpréter se retrouve à l'écran.

On retrouve dès les premières images une atmosphère fin 70/début 80 qui renoue le film avec les films de l'époque, on se replonge dans le passé avec une certaine délectation.
Le film s'ouvre sur l'évasion du bureau du juge refaite dans le moindre détail, on poursuit ensuite quelques années plus tard en suivant un journaliste qui veut faire un article sur Spaggiari. Si cette partie du récit est probablement imaginé spécialement pour le film, les autres évènements sont parfaitement réels.
Au fur et à mesure que l'article avance, le casse se déroule devant nos yeux mais la partie sur le casse n'est qu'un détail de l'histoire et comme je le disais plus haut, c'est le personnage qui attire Rouve.

Et le côté clown de l'homme plait beaucoup à l'ancien Robin des bois qui en profite pour se grimer différemment à chaque nouvelles apparitions, une fantaisie que le vrai Spaggiari n'hésitait pas à étaler durant ces années de cavales.
Jean-Paul Rouve excelle à point de vue devant comme derrière la caméra, le personnage lui plait et ça se ressent énormément à chaque plans du film. Il retransmet, bien entendu, le côté amusant mais aussi le côté un peu plus sombre qui, bien que pas très développé, ressort parfois par quelques répliques qui font parfois froid dans le dos... Toute la dualité du personnage...

A ses côté, Alice Taglioni interprète sobrement mais parfaitement le personnage de Linda (compagne de Spaggiari) et Gilles Lellouche joue parfaitement son personnage tout d'abord peu intéressé par Spaggiari avant de finalement apprécier le personnage.
Le film comporte également un nombre de second rôles tous à l'aise et parfaitement choisis.
La réalisation profite d'un soin tout particulier également, je prendrai l'exemple des flashbacks qui sont parfaitement intégrés à l'histoire.
Jean-Paul Rouve réussi haut-la-main sa première réalisation en signant un premier film drôle, émouvant et rempli d'une certaine tendresse pour un personnage sur lequel on a envie d'en apprendre plus à la sortie de la salle.

Je vous propose pour finir de voir la bande annonce du film.

1 commentaire à Sans arme, ni haine, ni violence : L'avis !

22 04 2008
rina :

kikou comment vas-tu ? t'as raison viv'ment le printemps j'en ai marre de ce triste temps ! enfin ... on a guère le choix !

je te souhaite une bonne journée

gros bisous et à bientot

ciaooooo

Rina