Psykoland

Il était une fois ou comment Disney se décide enfin à se moquer de lui-même.
Mais est-ce que la firme de Mickey va-t-elle aller jusqu'au bout de sa démarche ou est-ce qu'une fois encore le naturel de Disney reprendra le dessus ?
Réponse tout de suite !

On débute sur le résumé du film :
La très belle princesse Giselle est bannie de son royaume magique de dessin animé et de musique par la méchante reine. Elle se retrouve à Manhattan...
Déroutée par ce nouvel environnement étrange qui ne fonctionne pas selon le principe "ils vécurent heureux à tout jamais", Giselle découvre un monde qui a désespérément besoin de magie et d'enchantements...
Elle va faire la connaissance d'un séduisant avocat spécialiste du divorce, qui est venu à son aide et dont elle tombe amoureuse. Le problème, c'est qu'elle est déjà fiancée au parfait prince de conte de fées. La question est : un amour de conte de fées peut-il survivre dans le monde réel ?

Ce n'est pas la première fois que Disney cherche à casser son image bien gentille et bien propre pour ne pas trop souffrir des studios concurrent (je pense à Dreamworks en particulier).
Pourtant chaques tentatives a toujours rapidement retrouvé le chemin des bons sentiments dégoulinants très rapidement... Il était une fois est donc la nouvelle tentative de Disney pour casser son image, la nouveauté vient du fait que l'univers cartoon cède rapidement sa place à un film live avec de vrais acteurs...
Le monde edulcoré de Disney rencontrant la réalité de New-York et de notre monde.
La pauvre princesse en devenir va donc tomber dans notre monde suite à un plan diabolique de sa vilaine future belle-mère. Seulement voilà, le prince se met en quête de sauver sa belle et la vilaine reine doit alors tout faire pour se débarasser de la gêneuse.

L'histoire ne fera pas dans l'inovation et on sait dès les premières minutes comment tout cela va se finir.
Là où le film est intéressant c'est qu'il reprend point par point les codes basiques du conte de fée à la Disney... Le début sous forme d'animation pourrait être le déroulement classique d'un Disney traditionnel avec bons sentiments, chansons, ...
Pourtant une fois dans notre monde, les codes seront difficile à conserver pour la belle Gisèle qui va faire face à la dure réalité, mais tout n'est pas sombre puisqu'elle rencontrera Robert qui semble être le seul new-yorkais sympa de la ville ce qui ne sera pas sans surprise pour lui.

Alors oui il y a du bon avec des scènes bien sympathique comme par exemple la scène où Gisèle chante pour obtenir de l'aide de la faune locale ce qui, à New York, se limite à des rats, des pigeons et des cafards... Un grand moment.
Le chant d'ailleurs n'est pas au gout de Robert et on est heureux de voir le prince Edouard interrompu lorsqu'il veut pousser la chansonnette.
Seulement voilà, même avec quelques scènes bien sympa qui nous font sourire le naturel de Disney revient au galop... Que tout cela se termine bien, soit, mais que les bons sentiments dégoulinent jusqu'à plus soif sur l'ensemble des protagonistes c'est un peu trop idylique et on se demande si finalement New-York n'est pas devenu une ville de conte de fée avec l'arrivée de Gisèle.

Les comédiens sont tous convaincant à l'image de Amy Adams parfaite en pauvre princesse perdue, il est juste dommage que Susan Sarandon n'ai droit qu'à peu de présence live dans le film car je la trouve parfaite dans le rôle de la méchante usant des clichés traditionnels à bon escient.
Même Pip le petit écureuil est vraiment adorable lorsqu'il passe dans le monde réel.
Seulement voilà, même avec un bon casting et des bonnes intentions on arrive pas forcément à sortir de ses travers et il était une fois le prouve. Disney a encore beaucoup de chemin à faire pour se moquer d'eux-même, il y a de l'idée mais il va falloir encore perséverer un peu... Mais qui sait... Un jour peut-être, la parodie ultime viendra ?

Et pour finir un petit coup d'oeil à la bande annonce.