mardi 30 mai 2006

Cinéma

Da Vinci code

30 05 2006

Aujourd'hui ce fut une journée chargée puisque c'était une sortie à Disneyland mais je vous garde ça pour un autre article, pour l'heure je vais vous parler du Da Vinci Code que nous avons vu avec Alex hier soir.

Le roman de Dan Brown est un succès que tout le monde connait ne serait-ce que de nom, livre soumis à polémique de par son contenu l'ayant lu je n'y ai vu qu'un thriller bien ficelé qui utilise certes une théorie religieuse qui est peut être vrai peut être pas... J'ai toujours gardé à l'esprit que ce livre est avant tout un divertissement. Mais alors, pourquoi tant de haine envers cette adaptation allant jusqu'à être sifflé lors de sa présentation à l'ouverture du festival de Cannes ? Je répondrai à cela plus tard.

Ron Howard est justement un spécialiste du divertissement sur grand écran et il s'est dit que ce roman ferai un bon film et c'est ce qu'il a fait. On a donc droit à un casting franco-américain de très haute volée et une utilisation des vrais lieux (Paris et Londres en l'occurence) pour rendre le tout encore plus crédible. Seulement voilà, Ron Howard est un spécialiste d'un divertissement très académique et c'est dans cette optique qu'il adapte le roman de Dan Brown. Il reprend le livre et adapte quasiment chaques pages au mot près, quasiment car en effet il reste léger sur des passages comme la raison de la brouille entre Sophie et son grand-père mais cela reste anecdotique et peu gênant pour le déroulement global de l'histoire.

Ce qui est le plus gênant dans tout cela c'est que cette adaptation quasi-identique ne sert pas totalement le film car ce que l'on apprécie dans un livre soumis à notre imagination devient par moment un peu plat sur l'écran quand retranscrit tel quel. Il aurait fallu un peu d'imagination dans la façon de présenter les scènes pour rendre le tout un peu plus vivant, ce que Ron Howard et sa réalisation académique ne peuvent pas toujours réussir. Pourtant le jeu des acteurs n'y est pour rien, tout comme l'histoire (que l'on aime ou pas) il s'agit vraiment de la réalisation. Faute aussi à un scénario très touffu qu'il tente de caser sur 2h30 et qui risque de perdre un peu ceux qui n'ont pas lu le livre de par les très nombreux détails présents.

Reste que le film n'est pas mauvais en soi malgré un classicisme certain et qu'il ne méritait pas l'accueil glacial de Cannes ni les piques de la presse spécialisé. Le livre reste plus riche et détaillé que son homologue vidéo et si l'aspect de livre filmé ne sert pas toujours le film il ne le rend pas totalement indigeste d'autant plus que les plans de la capitale sont tout de même magnifique.